Ouvert depuis un dizaine de jours près du marché Victor-Hugo de Toulouse, le concept de restauration rapide de Michel Bras ne désemplit pas et à déjà convaincu les Toulousains.

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Une demie heure de file d'(attente pour déguster deux capucins. Le « classique » : saucisse aligot noix de muscade, ou le « capucin du jour » : œufs, lentilles et fromage. Le restaurant Capucin signé Bras, ouvert le 24 janvier rue du Rempart Villeneuve à Toulouse, attire les foules. Dans le décor signé Jean Charrière, l’équipe des Bras (Michel, son fils Sébastien, son frère André et leur associé toulousain Etienne Hilaire) servent le fameux capucin inventé par le chef de Laguiole voilà cinq ou six ans et garni de produits frais, à grande majorité fournis par des producteurs aveyronnais ou agrémenté de spécialités issues du terroir toulousain. Le restaurant compte soixante places assises. Placé à côté du marché Victor Hugo, il est ouvert du mardi au dimanche et emploie sept personnes.

L’accueil y est très chaleureux, ce qui fait un peu oublier le fait qu’on attende longtemps, parfois sur le trottoir et sous la pluie. Certains, parmi les premiers clients regrettent que le rapport quantité/prix ne soit pas plus performant. « Le capucin est à 7,50€ et n’est pas très gros, il faut donc prendre un dessert pour être rassasié, explique une jeune cliente. Et la part de gâteau est à 6€… » Mais tous s’accordent sur la qualité des aliments, remarquable, et le côté fast food symbolisé par le service des capucins sur présentoir. Les Toulousains apprécient également la diversité des menus et le côté « self » chic-moderne.

Le Capucin signé Bras propose une carte très riche (21 capucins différents, chauds ou froids), variant en fonction des saisons, et déclinée en trois « moments » : matin, midi et goûter. Des soupes, des desserts, des formules, des boissons complètent l’offre.

Bras a su réinventer le fast food de manière élégante et raffinée ce qui a su éveiller la curiosité de la population bobo bourgeoise des quartiers chics de Toulouse.

Après Toulouse, de nouveaux projets se profilent à l’horizon. Une première franchise pourrait s’ouvrir à Paris, et d’autres sont également envisagées dans les grandes villes françaises. Le concept reste le même, mais le menu sera enrichi par des produits issus des nouvelles régions d’implantation.