Avant la soirée prestige du 28 mai à Rodez, entretien avec Olivier Saleil, président de la section aveyronnaise du Centre des Jeunes Dirigeants, organisatrice de cet événement.

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Olivier Saleil, vous êtes le président de la section aveyronnaise du CJD. Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots ce qu’est le Centre des Jeunes Dirigeants ?

Le CJD a été créé en 1938 par Jean Mersch. C’est le plus ancien mouvement patronal français. L’association compte 4500 adhérents, des entrepreneurs et des cadres dirigeants répartis en France et représentant près de 680 000 emplois. Le CJD a été imaginé à partir de la conviction profonde que l’économie doit être au service de l’Homme, et non le contraire. Le mouvement demeure non partisan et force de propositions concrètes pour relancer l’emploi et pérenniser les entreprises. C’est une source d’intelligence collective, qui n’a cessé d’apporter des réponses de terrain aux enjeux sociétaux, notamment en termes d’emploi, en diffusant auprès de ses adhérents les outils pour se former, échanger et expérimenter. Le CJD est un pionnier en matière de responsabilité sociale de l’entreprise. C’est aussi un mouvement très ouvert aux femmes. La section aveyronnaise a eu trois présidentes au cours des dernières années : Sandra Serieye, Béatrice Veyrac, Joëlle Sigal.

Vous-même, comment avez-vous rejoint le CJD ?

J’ai été approché par Béatrice Veyrac, qui a été présidente du CJD Aveyron. A l’époque, jeune chef d’entreprise, j’avais toujours le nez dans le guidon. Avec le CJD, j’ai vu le monde de l’entreprise et de l’économie sous un autre éclairage. J’ai découvert que je n’étais pas seul à vivre certaines difficultés ; j’ai trouvé d’autres chefs d’entreprise avec qui j’ai pu partager des expériences ; auprès d’eux j’ai beaucoup appris et j’ai également profité de toutes les formations que propose le CJD. Ça a transformé ma vie professionnelle.

A tel point que vous êtes devenu président…

C’est une fonction a laquelle j’ai été élu pour un mandat de deux ans non renouvelable. Quand j’ai été élu je ne savais pas très bien comment j’allais pouvoir assurer cette fonction. Mais c’était sans compter sur tout ce que m’a apporté le CJD : une vision plus large, des expériences, des connaissances nouvelles. Tout ce chemin parcouru. Je n’en reviens toujours pas ! Je peux vous assurer que j’ai très largement rentabilisé le coût de ma cotisation…

La soirée prestige du 28 mai promet d’être un grand moment. Comment avez-vous préparé cet événement ?

Nous souhaitions faire quelque-chose de marquant et tout le monde nous assurait qu’on ne pouvait pas réunir plus de 300 personnes à Rodez autour d’un événement économique. C’est ce qui nous a confortés dans notre volonté de voir grand. Je pense que nous nous dirigeons vers 600 à 700 participants. C’est exceptionnel. Nous sommes très fiers.

Votre invité vedette, Edgar Grospiron, est-il la raison de ce succès annoncé ?

Il y sera pour beaucoup ! C’est un excellent conférencier, dont le discours très positif galvanise les auditoires. Il y aura aussi Nicolas Rossignol, qui a répondu sans hésiter à notre proposition de venir animer la soirée. Mais il y a également une chose très importante pour nous, au CJD : c’est le temps d’échange, de rencontre et de discussion autour d’un cocktail dinatoire, qui suivra la table ronde et la conférence. Ce partage d’expérience est essentiel dans la vie des CJD.

La section aveyronnaise du CJD compte une trentaine d’adhérents. Ce n’est pas énorme…

C’est vrai, c’est un groupe relativement modeste que nous essayons d’étoffer et, surtout, de rendre plus représentatif de tout le territoire. C’est la raison pour laquelle nous cherchons à créer une antenne sur le Sud-Aveyron. Mais le nombre d’adhérent ne me semble pas primordial. Je préfère une section qui apporte beaucoup à quelques membres, plutôt qu’une section qui apporte un peu à beaucoup d’adhérents.

La soirée prestige sera aussi, pour le CJD, l’occasion d’une passation de pouvoir. Pouvez-vous nous dire le nom de votre successeur ?

J’arrive, en effet, à la fin de mon mandat de 2 ans, conformément aux statuts du CJD. En principe c’est Frédéric Boissière, dirigeant de l’entreprise de maisons à ossature bois Boissière et Fils à Saint-Beauzély, qui devrait être élu à la présidence.