Réunis récemment en assemblée générale, les agents immobiliers FNAIM de l’Aveyron continuent d’être confiants, grâce à des taux d’intérêts qui restent bas, à un marché raisonné et à la forte attractivité de l’agglomération ruthénoise.

Après une année 2017 euphorique, les agents immobiliers craignaient de voir les taux d’intérêts augmenter en 2018 et leur activité régresser. Les taux sont restés bas, les accédants à la propriété et les investisseurs sont restés nombreux et actifs. Contre toute attente, l’année 2018 fut une nouvelle bonne année (960 000 ventes en France) et rien n’indique aujourd’hui que les taux d’intérêts vont augmenter sensiblement en 2019. La profession s’attend donc à vivre une troisième année très active.

Le constat fait au national est aussi valable en Aveyron où les agents FNAIM ont bien travaillé. « A l’image de ce qui se passe dans le pays, avec des métropoles toujours plus attractives, en Aveyron, c’est Rodez qui se montre le plus dynamique, explique Nicolas Sounilhac, président des agents immobiliers adhérents de la FNAIM. Le taux de remplissage du locatif est élevé, le taux d’impayés est plus faible qu’ailleurs, l’immobilier s’affirme comme un investissement intéressant. » D’autant que les prix, malgré une activité soutenue, restent très modérés. « Nous sommes sur un marché raisonné », ajoute le professionnel. En Aveyron, un bien se vend en moyenne en 90 jours, ce qui est un délai plutôt court. « Les vendeurs ont compris que ce n’est pas parce qu’ils vendent vite qu’ils vendent mal, explique encore Nicolas Sounilhac. Leurs exigences en matière de prix sont adaptées à la réalité du marché. Les conseils des agents immobiliers ne sont pas étrangers à cette compréhension du marché et à la bonne évaluation des biens. Les professionnels FNAIM sont toujours mieux formés et donnent confiance aux clients. »

Les agents immobiliers sont eux aussi confiants dans l’avenir, grâce au maintient des taux d’intérêts bas, qui facilitent l’achat. Et les nombreux programmes neufs qui arrivent actuellement sur le marché dans l’agglomération de Rodez ne devraient pas perturber les équilibres. « Ces logements neufs sont utiles, commente Nicolas Sounilhac. Ils correspondent à l’évolution des modes de vie : les populations vieillissantes souhaitent rester le plus longtemps possible à domicile et c’est plus facile dans un logement neuf en ville ; il y a sur place une population étudiante qui consomme du logement ; l’éclatement des familles fait que le besoins de logements augmente. Tout cela est cohérent. »