Soucieux de ne pas voir s’éteindre la mémoire et les pratiques quotidiennes d’autrefois sur le causse de Bezonnes, l’industriel multiplie les actions de sauvegarde et de lutte contre l’obsolescence des objets et des savoirs.

Il a beau être parmi les industriels aveyronnais les plus innovants et inventifs, Christian Braley n’en demeure pas moins profondément attaché à ses racines et à sa culture paysannes (il faudrait d’ailleurs se demander si ceci n’expliquerait pas cela). C’est pourquoi il a souhaité reconstituer la collection des outils de travail que son père a utilisés quand il exploitait la ferme familiale : la charrue tirée par les bœufs et les quatre tracteurs qu’il a vus successivement dans la cour de la ferme de son enfance. Une collection qu’il a récemment présentée à ses amis, voisins, salariés (ainsi qu’à Catherine Sarlandie de la Robertie, la préfète de l’Aveyron) à l’occasion d’une petite fête champêtre organisée à Bezonnes. Les bœufs ont tiré la charrue (tant bien que mal) et les tracteurs ont prolongé le sillon. Les invités, eux, ont profité du spectacle et levé leur verre.

Cette modeste reconstitution s’inscrit dans le droit fil de la volonté de Christian Braley de préserver la mémoire de ce causse Comtal qui l’a vu naître et grandir. Dans ce domaine, l’industriel de Bezonnes a déjà commencé le travail depuis de nombreuses années en reconstruisant des éléments architecturaux emblématiques du causse : murets de pierre sèche, cazelles, pierres sectionnales, lavognes… Il a largement contribué à la renaissance de la transhumance des brebis… Et, comme à son habitude, Christian Braley réserve encore d’autres surprises qui ont toutes pour dénominateur commun la sauvegarde de la mémoire du causse.