Le ministère de la Défense a récemment annoncé que 116 millions d’euros seront investis dans le camp militaire de la Cavalerie, entre 2016 et 2020, pour accueillir la Légion étrangère. L’économie locale devrait en profiter largement.
La venue de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère sur le Larzac, haut lieu historique et symbolique de l’antimilitarisme, ne plaît pas à tout le monde, mais la nouvelle vocation du camp de la Cavalerie présente aussi de nombreux avantages. Il y a quelques jours, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé que l’Etat avait prévu une enveloppe de 116 millions d’euros d’investissements pour aménager le camp militaire qui, à terme, doit recevoir un millier de légionnaires. Ces investissements doivent être réalisés entre 2016 et 2020. Une partie de ces dépenses devrait profiter aux entreprises locales, parmi lesquelles les acteurs du BTP, qui souffrent depuis plusieurs années d’une nette érosion de la commande publique.
Par ailleurs, comme l’indique le commandant François Hervé-Bazin, adjoint au commandant du 4e Régiment Etranger de Castelnaudary, l’arrivée des légionnaires sur le Larzac va générer des retombées économiques de diverse nature. Outre l’investissement de 116 millions d’euros, la présence de la demi brigade sur le Larzac représentera chaque année environ 30 M€ sous la forme de salaires, loyers, impôts, etc… De plus, même si l’essentiel du ravitaillement de la garnison est assuré par les fournisseurs officiels de l’armée, le régiment dispose pour son fonctionnement d’une enveloppe annuelle d’environ 300 000 euros, qui est entièrement dépensée dans des achats de biens et de services de proximité. Enfin, les officiers, sous-officiers, caporaux chefs et caporaux de la Légion s’installent avec leurs familles. Cela représente 500 enfants qu’il faudra scolariser dans les établissements alentour.
Les premiers effectifs (450 hommes) doivent arriver sur le Larzac dans les prochains mois. A terme la 13e demi-brigade comptera 1000 à 1200 militaires à la Cavalerie.