Les réservations au début des vacances de Pâques semblaient être de bon augure pour l’ouverture de cette saison touristique 2025.
Les indicateurs de suivi des réservations disponibles, enregistrés aux premiers jours des quatre semaines cumulées de congés scolaires de Pâques, bien que ne reflétant qu’une vision partielle des hébergements touristiques de la région, révèlent une bonne dynamique pour l’Occitanie et ce, pour tous les univers de destination. Même si la météo peut encore être un facteur non négligeable de variation.
La répartition de la fréquentation au sein des univers de destination de la région est similaire à celle observée en 2024, avec, dans le trio de tête la campagne (29% des nuits réservées), le littoral (24%) et les petites villes moyennes (17%). On soulignera la forte progression des réservations dans les Pyrénées (+24%) et à Lourdes (+26%) qui profite pleinement du lundi de Pâques.
Dans les stations du littoral, la tendance est également positive concernant les réservations à date dans les hébergements marchands (hôtellerie, locatif, locations de particulier à particulier et villages vacances) avec un taux d’occupation hebdomadaire qui grimpe à 28,8 % en moyenne sur la période (soit +2,9 points par rapport à 2024) et un pic attendu sur la semaine du 19 au 26 avril (déjà +5,3 points à ce jour), tiré par le lundi de Pâques et par les vacances de la zone C qui comprend l’Occitanie et la région parisienne.
Au 10 avril 2025, 738 000 nuits avaient d’ores et déjà été réservées via la plateforme Airbnb pour une location de courte durée en Occitanie, soit une hausse de 13 % par rapport à 2024. Cette progression, comparable à celle de l’offre en Occitanie (+10%) en raison d’un taux d’occupation moyen stable (20%) sur la période, est notamment portée par un calendrier plus favorable : les vacances coïncident cette année avec le week-end de Pâques qui incite aux courts séjours prolongés.
« Les chiffres de réservations pour les vacances de Pâques qui ouvrent traditionnellement la saison touristique sont de bon augure. Ils révèlent une envie d’ailleurs que l’hiver maussade que nous venons de passer, a sans doute renforcé », commente Vincent Garel, Président du CRTL qui précise que « le touriste d’aujourd’hui est toujours plus volatil et ce, d’autant plus qu’il s’agit d’un touriste de proximité. Il a de plus en plus tendance à réserver son séjour à la dernière minute, en se fiant à la météo qui, peut aussi bien faire fluctuer le bilan final de fréquentation à la hausse ou à la baisse ».
Photo Gilles Tordjeman