L’entreprise villefranchoise, dont les produits à base de volaille sont aujourd’hui distribués dans tout le Sud-Ouest, célèbre son cinquantenaire en ce printemps 2019. Et, par la même occasion, prévoit d’ouvrir une nouvelle boutique à Paris.

Plusieurs décennies après que leur aïeul Célestin Guy a commencé à collecter les meilleures volailles dans les fermes autour de Villefranche, Charles et Josette Guy ont donné une dimension nouvelle à l’activité familiale de volailler en créant la boutique Au Bec Fin. C’était en 1969. Il y a très exactement 50 ans. Afin de célébrer comme il se doit cet anniversaire, la famille Guy doit réunir ses salariés, clients et fournisseurs pour une fête amicale, le 30 mars. Ces réjouissances privées marqueront le terme d’un mois d’opérations commerciales et promotionnelles organisées à la boutique Au Bec Fin, à l’intention des clients qui pouvaient participer à une tombola dotée d’une plancha et gagner des cadeaux.

Cinquante ans après sa structuration et l’ouverture de son magasin, la réputation de l’entreprise Guy Volailles a largement dépassé le cercle villefranchois. La famille Guy compte des clients professionnels dans tout le Sud-Ouest : bouchers, traiteurs, restaurateurs… qui lui prennent volailles entières (palmipèdes, poules et poulets, pintades, dindes, lapins…), foies gras et autres préparations  et assurent 56% du chiffre d’affaires. Parmi les restaurateurs qui font confiance à la maison Guy, on peut indiquer les Aveyronnais Quentin Bourdy à l’Univers (Villefranche-de-Rouergue), Nicole Fagegaltier à l’Auberge du Vieux Pont (Belcastel) ou encore Francis Cardaillac, qui a accumulé 3 étoiles Michelin au cours de sa carrière. Les clients particuliers, servis à la boutique Au Bec Fin, représentent 44% de l’activité.

Au cours de ses cinquante ans d’existence, l’entreprise, dirigée depuis 2001 par Bruno et Béatrice Guy, a beaucoup développé la transformation des volailles dans ses propres ateliers où sont fabriqués des foies gras, des galantines, des pâtés, des fritons… Aujourd’hui, Guy Volailles emploie une dizaine de personnes et se sert dans un réseau d’une trentaine d’élevages, qui lui fournissent environ 600 bêtes par semaine et dont la proximité garantit à la maison Guy la qualité de la matière première et la souplesse des circuits courts.

Et pour ses cinquante ans, l’entreprise a choisi de s’offrir un beau cadeau : une boutique à Paris, qui ouvrira prochainement rue des Batignolles et où seront vendus les foies gras et toute la gamme des conserves, à côté d’un petit espace snacking où les parisiens pressés pourront savourer sur le pouce les spécialités de la maison villefranchoise, à partir du mois de septembre.