Carole Delga renouvelle son soutien au Syndicat des fabricants aveyronnais du couteau de Laguiole et lance une campagne de promotion nationale pour le couteau fabriqué en Occitanie.

Il y a d’un côté des couteliers aveyronnais qui souhaitent obtenir une IGP propre pour les couteaux de Laguiole fabriqués en Aveyron. Il y a de l’autre côté les couteliers de Thiers qui redoublent d’efforts pour obtenir une IGP pour le couteau de Laguiole fabriqué dans leurs ateliers auvergnats. Les deux démarches s’opposant, cela conduit l’Institut national des Appellations d’Origine à ne pas statuer et, donc, à n’attribuer l’IGP ni pour les uns ni pour les autres. C’est une histoire qui dure depuis de nombreuses années.

La présidente de la région Occitanie, elle, a choisi clairement son camp : elle réaffirme que l’Aveyron est bel et bien le berceau du savoir-faire de cette fabrication. Carole Delga apporte même la preuve de son engagement en annonçant une campagne de communication nationale sur le thème : « Les Couteaux de Laguiole, c’est en Occitanie ! »

« Depuis près de deux siècles, Laguiole, en Aveyron, est le lieu d’un savoir-faire artisanal unique au monde, rappelle-t-elle. La notoriété et la qualité des couteaux de Laguiole constituent une vitrine exceptionnelle pour notre région et assurent des retombées économiques locales importantes. Aujourd’hui, ce territoire et ces entreprises méritent d’obtenir cette indication géographique protégée (IGP), symbole de la reconnaissance du travail d’exception des couteliers de Laguiole. »

La Région Occitanie accompagne depuis plusieurs années, à la hauteur de 340 000€, les artisans et tous les acteurs œuvrant pour la valorisation et la protection de ce savoir-faire local. Pour soutenir leur candidature à s’inscrire dans cette IGP, elle a apporté une aide de 20 000€ au Syndicat des fabricants aveyronnais des couteaux de Laguiole dans la rédaction de son cahier des charges. La campagne nationale de promotion « Les Couteaux de Laguiole, c’est en Occitanie ! » a pour objectif de rappeler l’origine de ce savoir-faire ancestral. « Comme nous l’avons fait sur le Grenat à Perpignan, je continuerai de me battre aux côtés du Syndicat pour qu’il obtienne cette indication géographique et d’appuyer ce projet auprès du gouvernement », ajoute la présidente de Région. « En Occitanie, nous sommes attachés à nos savoir-faire et à l’artisanat d’excellence. C’est pourquoi nous souhaitons protéger nos productions artisanales et valoriser ces procédés de fabrication spécifiques. C’est tout le sens du travail que j’ai mené lorsque j’étais secrétaire d’Etat en charge du Commerce et de l’Artisanat et que je poursuis ici sur mon territoire ».