Le centre de formation de l’Association de de soins et de services à domicile (ASSAD) de Rodez vient d’obtenir la qualification Qualiopi.

Au terme de deux années d’un long travail collectif et d’un audit, l’ASSAD a décroché auprès de l’Afnor la certification Qualiopi qui garantit la qualité des méthodes de son centre de formation. « Etre qualifié ou disparaître, telles étaient les alternatives, résume Jean-Luc Bonnemayre, directeur du centre de formation de l’Assad. Nous avons fait le choix de continuer. La formation fait partie de la culture de notre association. Dans ce domaine, nous avons été pionniers et, aujourd’hui, notre expertise dans le soin et le service à domicile nous donne une totale légitimité. »

Depuis trente ans, en effet, l’Assad se préoccupe de la formation de ses personnels pour une prise en charge globale et de qualité des personnes dépendantes. Ce travail de formation a d’abord commencé de manière informelle, puis, il s’est structuré à partir de 2004 pour répondre aux besoins d’autres prestataires et d’établissements d’accueil de personnes âgées. La réforme de la formation en 2019 a ensuite conduit l’Assad vers la certification.

Le centre de formation, aujourd’hui, c’est 35 formateurs : médecins, gériatres, infirmiers, cadres de santé, ergothérapeutes, secouristes, kinésithérapeutes, psychothérapeutes, sophrologues… Tous des professionnels qui, par ailleurs, ont une activité de praticien dans divers établissements du Ruthénois. « Des gens de terrain, qui ont une connaissance très pratique de leurs métiers », explique Jean-Luc Bonnemayre. Ces 35 formateurs accueillent les personnels de quelque 450 établissements ou prestataires (hôpitaux, EHPAD, maisons de retraite, services de soins à domicile…) de la région et, au-delà, de toute la France.

Le catalogue de l’Assad compte 80 formations différentes. « Mais nous faisons aussi du sur-mesure en fonction des besoins précis de nos clients », précise Mélanie Caumes, directrice de l’Assad. L’une des caractéristiques de ce catalogue est de faire une belle part aux nouvelles approches non médicamenteuses des soins : sophrologie, hypnose, réflexologie, musicothérapie… « Cela correspond à notre philosophie, ajoute la directrice. Au-delà de la recherche du bon geste technique, nous nous sommes toujours attachés à former les soignants à l’humain. Notre première préoccupation, c’est l’humain. »