Deux jours, seulement, après la labellisation officielle du PNR de l’Aubrac, ses acteurs institutionnels et privés se sont retrouvés au buron de Born, en Lozère, pour célébrer l’événement et saluer le chef de file du projet, André Valadier

Media12-Fête PNR Aubrac

Le décrêt de classement du Parc Naturel Régional de l’Aubrac a été signé le 23 mai, publié au Journal Officiel le 24 mai et, le 25 mai, tous les acteurs institutionnels et privés de ce territoire labellisé se retrouvaient au buron de Born, sur la commune de Marchastel, pour célébrer l’évémement comme il se doit : officiellement et amicalement. C’est dire si les promoteurs du PNR étaient impatients. « Il était grand temps que naisse le PNR de l’Aubrac !, a confirmé Mickaël Weber, président de la Fédération nationale des Parc Naturels Régionaux. Que faisiez-vous ? Où était l’Aubrac, depuis 50 ans qu’existent les PNR ? ».

Il est vrai que ce parc, le 53e en France, a pris le temps de naître. Les discours officiels évoquent dix ans de gestation. En réalité, c’est beaucoup plus, l’idée d’un Aubrac qui constituerait une entité territoriale cohérente et singulière remontant aux années soixante. « Le PNR est un modèle complexe à mettre en œuvre, admet Mickaël Weber, mais c’est un modèle qui fonctionne, protège et enrichit le territoire. Cela fait 50 ans que nous pouvons en témoigner. »

« C’est vrai que le PNR de l’Aubrac a avancé lentement, a rappelé André Valadier, président du syndicat de préfiguration du parc et phare du projet. Parfois il a accéléré, parfois il a ralenti, mais jamais il n’a reculé. Les cliquets que nous avions enclenchés dès les premières démarches avec nos partenaires institutionnels ont tenu bon. » Avec beaucoup d’émotion dans la voix, en maître soucieux de pédagogie et d’explications détaillées, André Valadier a refait l’histoire du PNR, expliqué une fois encore en quoi l’Aubrac n’est pas un territoire comme les autres, comment ses habitants ont cheminé vers une gouvernance commune, comment le PNR et ses équipes sont en capacité de remplir ses principales missions que sont le développement démographique, l’habitat et le cadre de vie, le soutien à l’agriculture, le développement harmonieux de l’agro-tourisme, la notoriété du territoire, son image et sa communication.

Cette célébration, organisée dans le cadre de la première Fête des burons (cinq burons sur tout l’Aubrac accueillaient le public avec un programme alliant découverte et animations musicales), fut aussi l’occasion pour tous les invités officiel de saluer unanimement le travail conduit par André Valadier, infatigable promoteur, animateur et président du projet de PNR de l’Aubrac. « Entraîneur-joueur », préfère-t-il se qualifier lui-même. Tous, représentant de l’Etat, élus des régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes, parlementaires des trois départements de l’Aveyron, du Cantal et de Lozère, maires d’une partie des communes du PNR, professionnels de l’agriculture et du tourisme, représentants des associations du territoire, représentants des parcs régionaux et nationaux ont longuement applaudi André Valadier.

Cette cérémonie en l’honneur de l’Aubrac a également permis à la présidente de l’Occitanie, Carole Delga, de contractualiser avec l’ensemble des sept PNR que compte la Région : La Narbonaise en Méditerranée ; les Pyrénées Catalanes ; les Pyrénées ariégeoises ; le Haut Languedoc ; les Causses du Quercy et les deux parcs « aveyronnais », les Grands Causses et l’Aubrac.