Coronavirus: recette miracle ?

Si le coronavirus était un citoyen, rares seraient ses admirateurs !

A la lecture des chiffres, infos, et éléments dont nous sommes abreuvés au quotidien, nos élites peuvent-elles viser le podium sur la qualité de la gestion de cette pandémie ?

Apprécions à sa juste valeur la réactivité attribuée à la cacophonie actuelle, qui a tiré dès le départ plus vite que son ombre ! Le pouvoir d’écoute de notre bon peuple fut irréprochable, suspendu depuis un an maintenant aux lèvres de nos dirigeants avides de communication, souvent fantaisistes, dans l’angoisse, la hantise de contraintes supplémentaires et de réduction de nos précieuses libertés.

Mais n’y a-t-il pas de l’injustice ou de l’humour dans ces propos ?

Nous ne sommes pas des professionnels de l’indignation !

Essayons d’être positifs !  Malgré son image négative, la covid nous apporte quelques cadeaux inattendus.

Quelques exemples entre 2019 et 2020:

  • 21% de moins de morts sur les routes
  • 20% de moins de cambriolages
  • 24% de moins de vols sur personnes
  • 38% de moins de défaillances d’entreprises
  • La liste est probablement incomplète …

De plus, le manque de rencontres, de contacts, de retrouvailles a occasionné moins de risques:        Au diable la Saint Valentin, les amoureux devront attendre !

Arrêter l’activité et la vie dans une société ne présenterait donc pas que des inconvénients.

Mais arrêtons cette violence faite au bon sens !

Que deviennent dans cet algorithme nos commerces, nos agriculteurs, nos entrepreneurs, nos emplois ? L’avenir d’une entreprise n’est pas un terrain d’amusement !

Son enjeu est une lutte impitoyable pour sa survie et la sauvegarde de ses emplois.

Il n’est plus contestable que nos entreprises préfèrent s’investir en travaillant que vivre sous perfusion temporairement, avec des dettes nationales colossales, qu’il faudra rembourser,  représentant plus de 120% de notre PIB et qui attendent patiemment nos générations à venir.

Nous comprenons désormais pourquoi les bébés pleurent dès leur naissance !

Quant aux autres citoyens qui essaient de survivre contre vents et marées, il est vital que le hold-up dont sont victimes de nombreux secteurs d’activité prenne fin.

Ils veulent vivre, tout simplement.

Manu Cantos, citoyen de la République