INCOHERENCES OU INCOMPREHENSIONS

Nous sommes tous associés bien sûr, dans ces jours de fêtes et de vœux où les mêmes qualificatifs reviennent régulièrement, santé, bonheur, prospérité, etc…

Dans ces périodes où nos gouvernants nous répètent inlassablement que nous sommes en danger, que pouvons-nous retenir de toutes ces déclarations :

  • Nous sommes menacés et même en guerre, pour reprendre les termes de notre président : nous le savions déjà !
  • Nous devons prendre des précautions en bien respectant les gestes barrières : nous le savions déjà !
  • Nous devons intégrer et appliquer les couvre-feux, ne plus recevoir ou très peu de personne et bien respecter les distances, nous le savions déjà !
  • Nous devons toujours porter des masques : nous le savions déjà…

Même si le niveau de nos concitoyens peut être considéré comme très moyen par nos élites, et qu’ils pensent qu’il faut répéter des jours et des longs mois les mêmes instructions, je pense très sincèrement que nous avons déjà intégré ces données.

Par contre, nous est-il possible, en qualité d’ancien HEC (Hautes Etudes Communales) de faire quelques suggestions, notre liberté d’expression nous permettant d’exposer quelques idées :

  • Il est très urgent de permettre à des pans entiers de secteurs d’activité, fermés administrativement, de ré-ouvrir et de retrouver la possibilité de travailler et d’entreprendre, en respectant bien entendu, les mesures sanitaires. Maintenir bloquée une société, porteuse d’emplois, de vie, est une décision lourde de conséquences.
  • Ne plus faire allusion à l’abondance des aides disponibles aidant provisoirement certes nos entreprises, mais non porteuses d’avenir à moyen et long terme (même si elles apparaissent sans fins) ;
  • Ne plus accepter ou tolérer des rassemblements de 2500 énergumènes, défiant et même attaquant nos forces de sécurité (c’est inacceptable), et qui s’installent en se moquant éperdument de tous les aspects sanitaires les plus règlementaires. Ils apportent sur un plateau doré la pandémie sur l’ensemble du territoire. N’était-il pas possible de couper tout simplement l’électricité dans cette zone, plutôt que d’afficher cette tolérance où dans ces cas de figure, nous baissons régulièrement les bras…

Que d’incohérences par rapport aux restrictions qui nous sont imposées par ailleurs.

En terminant, serait-il possible que nos têtes pensantes dans leurs discours, arrêtent de parler prioritairement de restrictions, de contraintes et de privation de libertés. Il faut nous redonner le moral, c’est vital !

Espérons que les vaccinations à venir nous donneront un horizon plus souriant…

Dans cette période, porteuse de beaucoup d’espérance, meilleurs vœux à tous…

 

Manuel CANTOS / Citoyen de notre république