La troisième édition de l’opération JobsTIC Aveyron a une fois encore rapproché les étudiants du sud Massif Central  et les entreprises aveyronnaises du secteur numérique, à la recherche de stagiaires et nouvelle recrues.

Photo : La dernière session de JobsTIC a eu lieu au nouveau cinéma de Rodez.

La première édition de JobsTIC Aveyron avait réuni dix entreprises et une centaine de visiteurs à Laissac ; la deuxième édition avait attiré onze entreprises et 150 visiteurs ; pour la troisième édition, quinze entreprises du secteur numérique ont fait le déplacement à Rodez afin de proposer aux étudiants et autres candidats plus de vingt offres de stage ou de contrat. Il y avait là les principales entreprises locales du secteur numérique (Inforsud, RM Ingénierie ou Sopra Group), mais également des sociétés de taille plus modeste (ETI, Label Soft, C3RB, 3A Ingénierie…) et des entreprises dont le numérique n’est pas le cœur de métier mais dont les besoins en compétences informatiques grandissent chaque jour (RAGT, Unicor, Verdié Voyages, Via Santé, Edokial…) Toutes ont un point commun : elles recrutent. « Chaque session de JobsTIC voit se concrétiser de nombreux recrutements, note-t-on parmi les organisateurs. En 2012, dix stages ont été pourvus et quatre CDI signés. On a même vu se faire des recrutements sans lien avec les compétences numériques. »

Organisé par l’association Sismic, réseau d’entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication du Sud Massif Central, JobsTIC a pour objectif de permettre aux principaux acteurs de recruter localement des compétences locales. « La difficulté, pour les entreprises du numérique implantées dans nos territoires excentrés, est de faire venir a elles des compétences puis de les conserver », explique Simon Bretin, président du réseau Sismic. « A travers nos actions, nous cherchons à faire se rapprocher les entreprises, mais également et surtout à montrer que l’on peut développer et faire prospérer le numérique dans des régions comme l’Aveyron. Il y a ici de belles entreprises et de nombreuses compétences, à nous de mettre en place un écosystème numérique dans lequel elles peuvent s’épanouir. »