Lors de l’échange de vœux avec les personnalités aveyronnaises, Jean-Claude Luche, le président du Conseil Départemental s’est réjoui d’être à la tête d’un territoire qui refuse les « soit-disant fatalités du destin » et promet de contribuer aux moyens permettant de continuer à résister.
Profitant de la présence des forces vives du département (représentants des institutions civiles, militaires et religieuses, du monde économique et des associations, élus…), le président Luche a salué la capacité des Aveyronnais à travailler ensemble, dans la solidarité, pour parvenir à vaincre l’adversité. C’est, selon lui, cet effort commun qui permet au territoire d’obtenir des avancées telles que l’aménagement de la RN88, l’installation de Légion Etrangère au Larzac, la consolidation de la ligne aérienne Rodez-Paris…
Tout en continuant à assurer ses missions premières de solidarité avec les personnes et les territoires, le Conseil Départemental ne perd pas de vue l’objectif que s’est fixé son président : atteindre le chiffre de 300 000 habitants en Aveyron. Cela impose au département de gagner la compétition dans la laquelle il est engagé en matière d’attractivité, face à plusieurs territoires voisins. L’INSEE confirme le réalisme d’un tel objectif, « mais les dernières données nous alertent sur le différentiel de mouvement démographique en faveur de départements voisins », avertit Jean-Claude Luche. « Ce sont autant d’informations qui doivent nous mobiliser tous et encore plus dans nos responsabilités respectives. » Toutes les forces du département doivent, pour cela, susciter la création d’activités et d’emplois, conforter le niveau des services, moderniser les infrastructures de communication, de santé, de formation, de sécurité…
Parmi les leviers à activer en faveur de ce grand chantier de modernisation, Jean-Claude Luche croit beaucoup à l’investissement. « C’est le nerf de la guerre économique, assure-t-il. Les investissements seront maintenus à un haut niveau sur nos leviers naturels que sont les routes ou les collèges et dans nos interventions auprès des collectivités locales. Je rappelle qu’en 2014, l’Aveyron était dans le peloton de tête des départements français pour l’investissement. Ce ne sera pas aisé, même si la situation financière du Département est saine. Il faudra faire des choix difficiles. »