La communauté de communes du Pays Baraquevillois dispose de nombreux atouts pour devenir un grand pôle économique près de Rodez : des zones d’activités, des axes routiers structurants et, bientôt, une nouvelle dimension territoriale.
Didier Mai-Andrieu ne participera pas activement à la mise en route et au développement de la future grande communauté de communes du Pays Ségali. Mais l’actuel président de la « petite » communauté de communes du Baraquevillois, parie pourtant sur le succès économique du futur territoire à 23 communes. « Le développement économique restera au cœur des compétences de la future communauté et je suis convaincu que ce territoire, situé à proximité de Rodez, le long de la RN88, avec de grandes zones d’activités comme celles de Calmont, de Manhac et de Naucelle, est l’un des plus prometteurs en matière économique », assure Didier Mai-Andrieu. « Avec la RN88 et la RD 911, Baraqueville se situera à 1 heure de l’A75, à 1h15 de l’A20 et à 1h30 de Toulouse », ajoute André Bories, vice-président de la communauté de communes du Baraquevillois.
En attendant cette révolution territoriale (en janvier 2017), le Pays Baraquevillois a repris la commercialisation de la zone d’activités du Puech 2, sur la commune de Manhac. Sur un terrain de 9,5 hectares, 22 lots de 1700 à 8100 m2 sont proposés à des activités commerciales ou artisanales. L’essentiel des aménagements est déjà réalisé : électricité, gaz, eau potable, internet haut débit, station d’épuration, voirie principale ; il ne manque plus que la voirie définitive et l’éclairage public. « Cette zone d’activités devrait se remplir assez vite », estime le président de la communauté de communes, qui doit avoir « plusieurs touches » d’entreprises locales en quête de place pour assurer leur développement.
La communauté de communes du Pays Baraquevillois, aujourd’hui, c’est 9000 habitants, 300 entreprises et 3300 emplois.
