La banque vient de signer une convention avec le Club des Exportateurs et met en place une équipe dédiée au développement des entreprises à l’international.
Selon Alain Fabre, ancien patron de RAGT, la réussite des entreprises, y compris en Aveyron, repose principalement sur trois piliers : l’innovation, la recherche, l’export. S’il laisse aux dirigeants le soin de trouver des solutions pour les deux premiers, le Club des Exportateurs qu’il préside peut, en revanche, leur apporter aide et soutien. Cette association, qui compte aujourd’hui une quarantaine de membres en Aveyron, a pour objet l’échange d’informations, d’expériences et de connaissances acquises en matière de commerce extérieur. Concrètement, le club se réunit trois fois par an pour des séminaires de formation sur des thèmes liés à l’export. Ces séances de travail sont généralement assorties de la visite d’une entreprise aveyronnaise exportatrice.
Afin de disposer de l’éventails de moyens le plus large possible, le Club des Exportateurs rassemble non seulement des entreprises et des institutionnels (telles la CCI) mais également des établissements bancaires. La Caisse d’Epargne en fait partie, qui vient de signer une convention avec l’association. La banque s’engage ainsi à proposer aux entreprises cherchant à se positionner à l’export un « chèque prestations à l’international » qui prend la forme de réduction jusqu’à 50% sur ses prestations liées à l’international (réductions sur les moyens de paiement, les garanties de paiements à l’étranger, les opérations de change, les financements à l’international).
« La Caisse d’Epargne va même plus loin auprès des entreprises exportatrices puisqu’elle vient de créer au niveau régional une équipe d’experts dédiée au conseil et à l’accompagnement à l’internationalisation, explique Stéphane Kolb, membre du directoire en charge de la banque du développement régional. Je pense que l’un des tout premiers déplacements en région de cette équipe sera pour l’Aveyron. La présence du Club des Exportateurs est une bonne chose car il est établi qu’il vaut mieux chasser en meute quand on veut aller à l’international. »