Récemment nommé à la présidence du Syndicat Mixte pour l’informatisation des collectivités de l’Aveyron, Jean-Louis Grimal fait la (longue) liste des chantiers qu’il reste à mener à bien pour amener les communes et EPCI vers une totale efficacité numérique.
Le nouveau président connaît bien cette « maison » créée dans les années quatre-vingt pour aider les petites communes à s’équiper en ordinateurs et logiciels et à former les secrétaires de mairie. Il utilise ses services en tant que maire, et il siégeait à son conseil d’administration en qualité de conseiller général. Désormais à la présidence, à la suite de Guy Cayssials, Jean-Louis Grimal rappelle le rôle essentiel et de plus en plus vaste que joue le SMICA dans le département, l’un des plus avancés, en France, dans la dématérialisation des documents produits ou échangés par les collectivités. Au-delà de sa seule expertise technique, le SMICA peut aussi être un outil contribuant à la mutualisation des moyens, synonyme d’économie. « Dans le contexte actuel de budgets de plus en plus restreints, cela peut être très utile », insiste Jean-Louis Grimal.
Pour ses 450 adhérents (communes, EPCI, syndicats mixtes, offices publics…), le SMICA remplit d’innombrables missions d’assistance et de conseil pour la dématérialisation des actes, la numérisation du cadastre et l’exploitation de toutes les informations géographiques (position des construction, des réseaux, du mobilier urbain…), la création de sites internet, la dématérialisation des flux financiers entre la collectivité et le trésor public, la signature électronique des maires, le développement d’environnements numériques de travail (ENT) pour les écoles communales. Parmi les grands chantiers en plein développement, le SMICA compte également la structuration du télétravail pour certains agents des grosses collectivités, la mise en place de sauvegardes externalisées des données publiques et la création de data bases ou clouds numériques.
Les quinze salariés du SMICA interviennent sur tous ces fronts, avec pour mission d’améliorer l’efficacité numérique des collectivités. « Le SMICA est le premier interlocuteur des collectivités publiques pour toutes les questions d’informatique, résume Jean-Louis Grimal. Mais, plus encore que d’apporter des réponses aux questions des adhérents, il se doit d’aller au-devant des attentes et des demandes, en anticipant les problèmes ou évolutions qui ne manqueront pas d’apparaître. De ce point de vue, cela fait quelques décennies que le SMICA fait la preuve de son dynamisme et de sa réactivité. »
