Gants Cocteau

26 septembre 2013

Maison Fabre redonne vie au gant magique de la Bête de Cocteau

A l’occasion d’une série d’événements célébrant le 50e anniversaire de la mort de Jean Cocteau, le gantier Millavois a recréé les gants magiques que portait la bête dans le film La Belle et la Bête, tourné en 1946 par le poète.

Gants Cocteau

A la demande de Pierre Berger, président du Comité Jean-Cocteau, Olivier Fabre et Pascale Duchénoy ont redonné vie à l’un des accessoires de costume emblématique du chef d’œuvre cinématographique de Cocteau : les gants magiques que porte Jean Marais et qui donnent à la Bête le pouvoir de faire voyager la Belle à travers le temps et l’espace. A partir des seules images du film (les gants originaux ont été perdus) et sous l’influence de la même muse qui inspirait l’artiste, le gantier et la brodeuse ont conçu deux paires de gants que l’on va retrouver comme un fil conducteur des différents événements consacrés cet automne à Jean-Cocteau. Les gants sont en agneau doublé de soie et brodés à la main au fil d’or avec des éclats percés de cristal Swarovsky. L’une des paires sera exposée au Musée des Lettres et Manuscrits, boulevard Saint-Germain (du 11 octobre au 25 janvier), dans le cadre de l’exposition « Les Miroirs d’un Poète » ; la deuxième paire sera présentée dans les Jardins du Palais Royal à Paris (également du 11 octobre au 12 janvier) à l’occasion de l’exposition « Jean Cocteau, un poète au Palais Royal ».

Pour Dominique Marny, petite nièce de Jean Cocteau et vice-présidente du Comité Cocteau, la rencontre entre Maison Fabre et l’univers du poète-peintre-dramaturge-cinéaste était inévitable. « Jean Cocteau disait : Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous, rappelle-t-elle. Que le gantier Olivier Fabre se soit installé sous les arcades du Palais Royal, au cœur de Paris, n’est certainement pas une coïncidence. A l’exemple du poète, il ne pouvait qu’être attiré par cette enclave poétique et préservée. […]Friand de belles histoires, Olivier Fabre n’a pu qu’être sensible au charme de La Belle et la Bête, un conte de Madame Leprince de Beaumont « où les fées n’apparaissent pas ». […]Fascinant et auréolé de son inaltérable mystère, le gant magique a élu domicile dans la galerie de Valois (adresse d’une boutique Maison Fabre, NDLR) où résonnent encore les échos intimement mêlés de la grande et de la petite histoire. Nul doute que celles et ceux qui auront la chance de l’approcher seront éblouis et retrouveront leur âme d’enfant, celle qui ne se lasse pas d’entendre : Il était une fois… »

Après les célébrations de Cocteau, l’une des paires de gants de la Belle et la Bête pourrait rejoindre le musée du gant de Millau.

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