L’industriel de Bezonnes, jamais à court d’idée, lance pour cette fin d’année un jeu de société et de stratégie, inspiré par les valeurs qui guident sa propre existence. Un bel objet à glisser sous le sapin de Noël.

Malgré son métier d’industriel et son statut de chef d’entreprise, Christian Braley n’a jamais oublié et n’oubliera jamais d’où il vient : d’un monde paysan, enraciné et modeste. Et sur ce Causse Comtal parcimonieux, où il a grandi entre pierres, genévriers et chardons, la brebis était l’animal nourricier. Plus encore. Pour Christian Braley, elle est une compagnie fidèle et rassurante, à laquelle il rend visite chaque semaine dans la bergerie aménagée au cœur de son entreprise.

Le chef d’entreprise a voulu lui rendre un nouvel hommage à travers le jeu. Pour ce faire, épaulé par quelques amis de bon conseil , il a conçu et développé Les brebis et les loups, adapté d’un jeu de stratégie ancien. Et parce que Christian Braley ne fait rien qui n’ai pas de sens, il a sous-titré son jeu : « Dans la vie comme au jeu, pour gagner, il faut être uni ». « C’est la morale qui sous-tend toute mon existence », a-t-il redit aux personnalités et amis invités à découvrir le jeu à l’occasion d’une petite réception amicale, rappelant au passage que, dans une vie, on peut être tour à tour loup ou brebis.

Le chef d’entreprise, toujours là où on ne l’attend pas, a non seulement créé un jeu mais aussi un bel objet, soigné et ancré au territoire. A l’intérieur d’une boîte cylindrique d’un beau vert sombre, le tapis de jeu est en cuir local imprimé, les pions en forme de moutons sont en bois découpé et rangés dans une bourse en cuir. « Les brebis sont des joyaux, il leur fallait un écrin », sourit Christian Braley. Le jeu se joue par déplacements successifs des pions (un peu comme aux Dames) et consiste, pour les 20 brebis, à échapper aux attaques des loups et à les enfermer dans la bergerie, pour les 2 loups, à dévorer au moins 14 des 20 brebis.

Le jeu Les brebis et les loups est disponible à la boutique Braley, sur le site de La Panouse, à Onet-le-Château.