Le secrétaire d’Etat aux transports vient d’annoncer que l’Etat participera au financement de la ligne Rodez-Paris. Une décision qui intervient au moment même où le syndicat mixte de l’aéroport de Rodez lance une nouvelle procédure de délégation de service public.
C’est le 9 novembre qu’Alain Vidalies à fait l’annonce, en recevant une délégation aveyronnaise composée de Jean-Claude Luche, Sénateur et Président du Conseil départemental de l’Aveyron, Manuel Cantos, Président de la CCI, Sarah Vidal, Conseillère départementale et adjointe au Maire de Rodez, Arnaud Mandement, Directeur général des services de Rodez Agglomération, accompagnée de Louis Laugier, Préfet de l’Aveyron. Le secrétaire d’Etat a affirmé que l’Etat allait soutenir financièrement la liaison aérienne, sans pour autant indiquer la hauteur de cette aide.
« Nous nous réjouissons de cette annonce qui vient réaffirmer la pertinence du maintien de cette liaison aérienne au titre de l’aménagement du territoire. C’est une très bonne nouvelle pour les Aveyronnais mais aussi pour le secteur touristique et pour les entreprises du Département et du Grand Rodez. La pérennité de cette ligne aérienne est indispensable à l’attractivité et au développement économique de notre territoire », a assuré Jean-Claude Luche, président du Syndicat Mixte pour l’Aménagement et l’Exploitation de l’Aéroport de Rodez-Aveyron, à la sortie de l’entrevue.
Cette aide financière de l’Etat ira à la compagnie aérienne qui obtiendra la nouvelle délégation de service public (DSP) sur la ligne Rodez-Paris, et dont le nom sera connu dans quelques semaines. Trois compagnies avaient fait acte de candidature. Il reste donc à savoir si la compagnie sélectionnée fera le choix de répercuter tout ou partie de cette aide sur le prix des billets. Car tel était bien l’enjeu de la nouvelle DSP. La société d’exploitation de l’aéroport de Rodez avait calculé récemment que le prix moyen du billet aller-retour Rodez-Paris, sur les avions de la compagnie Hop !, s’élevait à 440 euros, soit un tarif sensiblement plus élevé qu’un Aurillac-Paris ou un Brive-Paris, deux liaisons qui bénéficient déjà de l’aide de l’Etat.
