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9 septembre 2013

A la santé des thermes de Cransac

Les cinquante ans de renouveau du thermalisme institutionnel à Cransac. Les dix ans du nouvel établissement thermal. La première année d’exploitation du nouveau spa thermal. Trois bonnes raisons pour la Chaîne Thermale du Soleil de mettre les petits plats dans les grands et de convier un aréopage de personnalités à venir faire la fête.

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C’est ainsi que ce sont retrouvés vendredi dernier la ministre Anne-Marie Escoffier, les parlementaires Marie-Lou Marcel, Stéphane Mazars et Alain Fauconnier, le vice-président du conseil général Arnaud Viala, le maire Jean-Paul Linol et tous ceux, élus, chefs de services et entrepreneurs qui ont contribué à leur manière au succès nouveau du thermalisme cransacois. Ce triple anniversaire fut l’occasion pour tous de mesurer le chemin accompli depuis la réouverture, en 1963, de dix cabines thermales sur le flanc de la Montagne qui brûle, après un siècle d’abandon. Seule était autorisée l’utilisation des gaz émanant du sous-sol cransacois. « Sans les eau thermales, qui avaient fait leurs preuves au cours de l’histoire, les promoteurs de cet projet jouaient un coup de poker car on ne connaissait pas du tout, alors, les vertus des gaz thermaux », a rappelé Christophe Echavidre, directeur de l’établissement qui, aujourd’hui, est reconnu dans toute l’Europe pour l’efficacité de ses soins contre les rhumatismes et l’arthrose.

Ce fut aussi un autre pari quand, en 2003, la Chaîne Thermale du Soleil, associée à toutes les collectivités territoriales, décida de construire un nouvel établissement ambitieux, à l’endroit même où était projeté un lotissement. Aujourd’hui, tel un palace suisse, se dresse l’architecture magnifique des nouveaux thermes qui peuvent accueillir jusqu’à 5000 curistes chaque année. Une fréquentation que l’établissement est près d’atteindre. « Nous avions compté 2600 curistes en 2003, nous en auront plus de 4000 cette année », relève Christophe Echavidre.

Le spa thermal, ouvert en 2012, n’est pas étranger à ce succès. En choisissant d’élargir son offre de soins à une clientèle locale en quête de bien-être, l’établissement a encore franchi un palier.

Comme l’a rappelé Jean-Paul Linol, le développement du thermalisme cransacois n’est probablement pas terminé. Le maire de la commune compte beaucoup sur le futur casino, qui devrait ouvrir ses portes en 2014, et sur la réalisation du projet de centre thermoludique qui viendrait rejoindre le réseau des établissements de Midi-Pyrénées, région la plus riche en la matière.

« C’est là une ambition et un objectif que je partage avec le maire de Cransac », a glissé la ministre de la Décentralisation, encourageant ainsi les promoteurs de cette idée.

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