Aujourd’hui, chaque citoyen, chaque groupe, chaque corporation a pris l’habitude, parfois avec véhémence sinon avec violence, de faire valoir ses droits, de défendre ses acquis et surtout n’accepte pas la moindre remise en cause…même s’il en va de l’intérêt général et de l’indispensable évolution de notre monde !
Que les droits de notre voisin soient diminués, ce n’est pas un problème…mais attention de ne pas toucher aux nôtres !
Force est de constater que celui qui considère que son confort personnel est prioritaire a loupé une étape…et probablement la plus importante !
Ce doit être une véritable jouissance de pousser l’égoïsme jusque là !
Il est pourtant moral, logique et indispensable que chacun contribue, à son niveau, à la remise en cause de modes de fonctionnement, de principes, de règles, qui ne sont plus suffisamment adaptés aux nécessaires changements de notre société.
On a peut-être un peu trop facilement oublié que si nous avons des droits, leur contrepartie logique est également de remplir ses devoirs…et quand on reçoit il est impératif de donner à son tour ! C’est l’équilibre naturel que nous avons souvent tendance à oublier.
Les efforts doivent être partagés équitablement, y compris par nos élites et même par nos ministres (excusez-moi pour cette précision) et si un vrai équilibre se met en place, nos concitoyens retrouveront naturellement la confiance hélas absente actuellement et pourtant si nécessaire au redressement de notre pays.
Avoir pour programme de gagner les élections à tout prix ne peut être un projet de mandature. Penser au bien commun doit être la priorité !
Avec une croissance à zéro dans notre pays, les difficultés connues que rencontrent de nombreuses entreprises dans des secteurs d’activité sous perfusion, avec des clignotants au rouge, doivent nous alerter et nous imposer des prises de décisions communes et indispensables.
Oui, la solidarité est vraiment indispensable et il faut faire évoluer les mentalités pour qu’un vrai dialogue, de vrais échanges aient lieu dans un respect mutuel plutôt que de s’opposer systématiquement à tout, parfois par simple principe, par réflexe individualiste ou par jalousie maladive trop souvent présente dans les esprits !
C’est ainsi que pourront se concrétiser efficacement des projets utiles à tous dans des délais relativement brefs, sans déclaration excessive et sans que soient engagées des actions musclées ou des procédures lourdes qui, au final, ne font que pénaliser des territoires et leurs habitants…quoi qu’en pensent quelques minorités turbulentes !
C’est la rentrée. Que chacun fasse ses devoirs !
Manuel CANTOS
