L’IUT de Rodez, par la nature de son enseignement, par ses méthodes pédagogiques, par son mode de gouvernance, par l’attention qu’il porte à la réalité économique de son territoire, a depuis longtemps fait tomber les barrières qui pourraient séparer l’université de l’entreprise.
L’établissement d’enseignement supérieur est durablement inscrit dans une relation équilibrée avec les entreprises qui l’entourent. « Ce que les entreprises apportent à l’IUT, elles le récupèrent ensuite, quand elles recrutent nos étudiants, que ce soit en alternance ou au terme de leur formation ou quand elles utilisent nos ressources », résume Guillaume Girmens, directeur-adjoint, à l’heure où les entreprises doivent verser leur taxe d’apprentissage.
Les exemples d’échanges gagnant-gagnant entre l’IUT et le tissu économique local sont légion.
Avant même qu’ils n’aient décroché leur diplôme, les étudiants peuvent déjà faire profiter les entreprises de leurs connaissances, à l’occasion des stages obligatoires ou, plus encore, dans le cadre de leur alternance. Les Situations d’Apprentissages et d’Evaluation (SAE), qui font désormais partie intégrante de la formation des étudiants tout au long de leur cursus de Bachelor universitaire de technologie (BUT), peuvent également bénéficier aux entreprises. Il s’agit de projets concrets que les étudiants doivent conduire en situation réelle. Certains de ces projets sont proposés par les entreprises elles-mêmes, afin de résoudre un problème précis pour lequel elles n’ont pas les compétences ou les outils en interne ou pour tester une solution ou une stratégie nouvelle.
Au-delà des compétences des étudiants, les entreprises peuvent aussi bénéficier des outils pédagogiques mis à leur disposition. « Par exemple, nous avons acheté une licence de la suite logicielle Adobe pour chacun de nos étudiants en Information et Communication, explique Olivier Ingremeau, chargé de mission Relations entreprises à l’IUT. Ce sont des outils professionnels qu’ils maîtrisent et qu’ils peuvent utiliser lors de leurs périodes en entreprise, au bénéfice de celle-ci. »
L’acquisition de matériels pédagogiques performants et pertinents, c’est, typiquement, un exemple de bonne utilisation de la taxe d’apprentissage, selon l’IUT. « Chez nous, les contributions versées par les entreprises sont vraiment utilisées pour les équipements pédagogiques et la qualité de nos formations, rappelle Guillaume Girmens. Or, des étudiants bien formés, ce sont autant de futurs collaborateurs efficaces pour les employeurs. » Et de citer une longue liste d’investissements récemment réalisés par l’établissements : salles multimédias interactives, logiciels, alcôves pour la concentration et le travail en petits groupes, aménagements paysagers et espaces de travail extérieurs, etc.
Les contributions de l’IUT au développement des entreprises peuvent aussi prendre des formes plus discrètes. L’établissement universitaire, dispose en effet de nombreuses ressources documentaires et pédagogiques auxquelles les entreprises peuvent accéder facilement. « Elles peuvent, par exemple, consulter l’intégralité des normes Afnor à notre centre de documentation », explique le directeur adjoint. « Nous pouvons aussi les aider à y voir plus clair dans la réglementation très changeante sur l’apprentissage », glisse Marine Travetto, du service Formation continue et alternance.
Eurêka, le forum de l’alternance organisé chaque année par l’IUT de Rodez, est également un outil au service des entreprises qui ont des besoins de recrutement : l’employeur envoie ses offres et l’école gère tout le reste pour le mettre en relation avec les bons candidats.
Etablissement universitaire, l’IUT compte dans ses rangs des enseignants-chercheurs (une vingtaine à Rodez) qui travaillent parfois en lien avec de grands laboratoires régionaux. Or, ils peuvent aussi conduire des travaux au profit d’entreprises, dans le cadre de contrats de recherche pour lesquels il existe des financements publics.
Savoir plus : fc.alternance@iut-rodez.fr