CapebViaduc

28 octobre 2013

La Capeb toujours sur le pont pour faire entendre sa voix

La confédération des artisans du bâtiment ne désarme pas contre l’augmentation programmée de la TVA et installe son mouvement de protestation près du Viaduc de Millau pour gagner en visibilité. Le président entre même dans une période de jeûne forcé.

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Photo : Les artisans du bâtiment et du paysage réunis à Luc pour leur assemblée générale.

Cette année 2013, pour la Capeb, aura été marquée par la permanence de l’action de protestation contre plusieurs annonces du gouvernement (l’augmentation de la TVA sur les travaux de rénovation et l’instauration d’une écotaxe sur la circulation des poids-lourds) et contre le maintien du statut d’auto-entrepreneur, jugé comme une concurrence déloyale par les artisans. Il fut encore question de ces protestations lors de la récente assemblée générale conjointe de la Caped et de la CNATP (Chambre artisanale des travaux publics et du paysage). Et il en est encore question ces jours-ci, avec le déplacement du mouvement de protestation à proximité du Viaduc de Millau, lieu où les artisans savent pouvoir bénéficier d’une grande visibilité.

« Nous avons rencontré le ministre de l’Intérieur lors de son passage en Aveyron, et on lui a confié un dossier qui devait être transmis à d’autres ministres, explique le président des artisans du bâtiment, Patrick Bounhol. Mais comme rien ne se passe, qu’on continue à nous parler de hausse de la TVA à 10 % au 1er janvier prochain, nous allons continuer nos actions. » Cette action commence donc aujourd’hui, lundi 28 octobre et se poursuivra jusqu’au 31 octobre. Dans un premier temps, le président de la Capeb et quelques autres représentants des artisans vont s’installer au belvédère du viaduc de Millau pour y mener un jeûne forcé de 9h à 18h. Puis les artisans du bâtiment se rassembleront en nombre dès 9h, le 30 octobre, afin de tenter de réitérer la mobilisation du 13 septembre dernier.

Rappelant que la Capeb est un mouvement militant  et non révolutionnaire, Patrick Bounhol, malgré  l’énergie qu’il déploie et la force de son discours (« Attention, un jour ça va péter ! »), rappelle qu’il s’agira bien d’un rassemblement et non d’une manifestation.

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