Le Grand Rodez vient de présenter aux commerçants de l’agglomération les résultats de la première « année Soulages », invitant les professionnels à apporter leur contribution à cette dynamique en adaptant ou améliorant toujours leur offre commerciale.
L’histoire ne dit pas encore si le conte se prolongera sur de longs et nombreux chapitres, mais force est de constater que l’enchantement du musée Soulages opère pleinement depuis le mois de mai dernier. Avec ses 182 000 entrées enregistrées au 1er décembre, l’établissement a déjà largement dépassé les prévisions de fréquentation les plus optimistes.
Le musée, de plus, a d’autres effets bénéfiques sur l’activité du territoire. Il contribue à allonger la saison touristique puisque le mois d’octobre a encore vu affluer quelque 29 000 visiteurs à l’exposition des Outrenoirs. L’office de tourisme du Grand Rodez atteste la nouvelle dimension touristique que se dessine désormais le territoire. Tous les indicateurs (accueil au comptoir, fréquentation du site internet, visites individuelles, visites guidées de groupes, cartes My Pass Rodez…) ont connu cette année une progression à deux chiffres. Pour les responsables du tourisme ruthénois, « l’année 2014 a marqué un tournant ». « La nouvelle localisation de l’office de tourisme a permis un accueil optimal relayé par les touristes. Cet été, outre l’ouverture du musée Soulages, l’office de tourisme a obtenu la marque Qualité Tourisme, délivrée par l’organisme de référence, l’Office de Tourisme de France. »
Cette fréquentation a incontestablement apporté son écot de retombées économiques au profit des professionnels du territoire. Le nombre de nuitées a grimpé cet été jusqu’à 62 000, soit une progression de plus de 50%. Afin que chacun puisse tirer bénéfice de cette manne nouvelle, le Grand Rodez a invité lundi soir les commerçants de l’agglomération à prendre connaissance des chiffres et à apporter leurs idées et contributions aux stratégies à mettre en œuvre pour continuer à progresser, lors d’une rencontre animée par Jean-Michel Cosson et Monique Bultel-Herment. Un questionnaire permettra de mesurer avec précision quel a été l’impact de cette saison touristique exceptionnelle sur l’activité des commerces et de dégager des pistes pour améliorer et prolonger « l’effet Soulages ».
Les entreprises aveyronnaises ont, elles aussi, compris l’intérêt qu’elles peuvent tirer de la présente du musée Soulages puisque, depuis son ouverture, elles se succèdent au musée au rythme de deux par mois dans des opérations de communication et relations publiques. « Et ce n’est pas fini puisque le registre des réservations se prolonge jusqu’en 2015 », se réjouit Jean-Michel Cosson.