L’usine de torréfaction, ainsi que l’enseigne sous franchise Ecotel, vont être rassemblées dans de nouveaux locaux en cours de construction sur l’extension du parc d’activité de Bel-Air, en direction de Decazeville.
Les deux activités de la holding Dominique Nayrolles devraient ainsi être logées sous leur propre toit, dès le début de 2014, dans un nouveau bâtiment de 1500 m2. « Cafés Ruthéna et Ecotel étaient locataires de leurs locaux, explique Simon Nayrolles. Ainsi, nous serons enfin chez nous. » L’essentiel de la surface sera consacré aux Cafés Ruthéna qui, chaque matin, torréfient une tonne de cafés destinés en premier lieux aux professionnels de l’Aveyron et des départements limitrophes (90% du chiffre) et aux particuliers qui s’approvisionnent entre autre dans les deux boutiques de Rodez et Millau. Les Cafés Ruthéna emploient actuellement quatorze personnes. Ecotel (équipements pour professionnels de l’hôtellerie et de la restauration) emploie deux personnes.
Les Cafés Ruthéna ont plus de soixante ans d’existence à Rodez. La marque a été créée officiellement en 1951, par un Bordelais qui avait hérité d’une boutique place de la préfecture où l’on torréfiait déjà le café. C’est ensuite un Nantais qui rachète la maison et crée en 1969 la SA Grande Brûlerie de l’Aveyron. L’entreprise sera rachetée par plusieurs associés aveyronnais en 1975. Elle est dirigée depuis 1999 par Dominique Nayrolles, qui a procédé au déménagement de la brûlerie sur la zone de Bel air en 2000 et à la rénovation de la boutique de Rodez en 2001. Cafés Ruthéna utilisent aujourd’hui encore une méthode artisanale de torréfaction.
Au cours des années, l’entreprise a beaucoup développé son offre en direction des professionnels des CHR, pour lesquels elle se présente plus comme un partenaire qu’un simple fournisseur. Elle leur vend le café et divers autres consommables, mais elle leur propose aussi la vente ou la mise à disposition des machines à café. Cafés Ruthéna travaille également avec des entreprises et des associations.
