La Région Occitanie vient de signer le compromis de vente pour le rachat de l’ancien site de la SAM à Viviez, fermée en 2022.

La Région Occitanie a signé le 10 avril dernier le compromis de vente, étape indispensable qui permettra de finaliser le rachat du foncier de l’ancienne usine d’ici quelques semaines. L’ancien site de la SAM a également obtenu, grâce à un soutien actif de la Région, la labellisation par l’Etat « Sites clés en main France 2030 ».

Convaincue de l’avenir industriel du bassin de Decazeville et de la nécessité de préserver l’outil industriel de l’ex-SAM, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, continue d’investir pour ce territoire et agit pour accompagner la diversification des entreprises et la création d’emplois.  

La Région a mené pendant plusieurs années aux côtés de l’État, des collectivités locales, des représentants du personnel un travail collectif pour la réindustrialisation du site de la SAM et du bassin de Decazeville. L’une des pistes industrielles était le projet de renaissance d’une fonderie pour lequel la Région s’était fortement mobilisée. N’ayant pu aboutir en raison du manque d’engagement de deux partenaires essentiels, Renault et l’Etat, le travail pour préserver l’outil industriel et le site de la fonderie se poursuit.

L’ARAC, pour le compte de la Région Occitanie, a signé le 10 avril dernier le compromis de vente pour le rachat de l’ancien site de la SAM, qui interviendra dans le courant du mois de mai. Cela s’ajoute aux outils de production (fours à fusion, une dizaine de ponts roulants, des systèmes de refroidissement, etc) déjà rachetés en 2023 afin de relancer une activité de fonderie à Viviez-Decazeville. Une fois l’acquisition finalisée, AD’OCC et Business France commercialiseront le site pour permettre à une ou des entreprises de réinvestir les lieux pour préserver le tissu industriel du bassin. Dans cette perspective, des discussions ont déjà été engagées avec des entreprises de la Mecanic Vallée à la recherche de foncier pour développer leurs activités, avec des start-ups à fort potentiel industriel qui recherchent des sites pour industrialiser leurs solutions. Un travail sera également mené au niveau international avec le concours de Business France et de cabinets professionnels pour sourcer des entreprises industrielles à la recherche de sites d’implantation dans le Sud-Ouest européen.

« J’ai en premier lieu une pensée pour les salariés de la SAM et leurs représentants qui se sont battus avec courage, honneur et détermination, sans jamais baisser les bras, pour sauver leur usine et leurs emplois », insiste Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Avant d’ajouter : « Mon engagement pour l’avenir du bassin de Decazeville reste intact. Je suis convaincue qu’un avenir industriel est possible. C’est pourquoi nous n’avons jamais arrêté de nous battre et poursuivons les investissements pour ce territoire, afin d’accompagner la diversification des activités économiques. La signature du compromis de vente pour le rachat de l’ancien site de l’usine est une étape importante qui s’inscrit dans notre volonté de réindustrialiser le pays. »

Pour favoriser l’attractivité du bassin de Decazeville, l’ARAC et AD’OCC ont déposé, avec le concours des services de l’Etat et de Business France un dossier de candidature à l’Appel à projets « Sites France 2030 » le 6 décembre dernier. Grâce à une forte mobilisation de la Région, l’ancien site de la SAM figure parmi les projets retenus. Six autres sites ont aussi été retenus en Occitanie : la friche ex-Arcelor Mittal requalifiée en pôle industriel à Laudrun-L’Ardoise (30), le site Pyrénia à Ossun (65), le site Gabriélat 2 à Pamiers (09), le site Mazeran Genvia Béziers (30), le site les Portes du Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe (81).

La labellisation « site France 2030 » vise à accélérer la mobilisation de foncier industriel. Elle offrira une visibilité aux projets et des moyens pourront être mis à disposition pour des études par exemple. Par ailleurs, c’est une étape obligatoire pour candidater à l’Appel à Projet « Friches » de la loi Industrie Verte.