La fac du Nord-est de Midi-Pyrénées arrive en 3e position des universités françaises, pour sa capacité à faire réussir ses étudiants, selon un classement établi par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Le Centre universitaire de formation et de recherche (CUFR) Jean-François Champollion, avec ses trois sites d’Albi, Rodez et Figeac, pointe à la troisième place du classement, derrière les universités de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et d’Angers. Chaque année, le ministère de l’Enseignement supérieur mesure un taux de réussite «attendu» pour chaque université, à partir de critères comme l’âge des étudiants inscrits, leur sexe, leur origine sociale, la filière suivie… La valeur ajoutée correspond à l’écart constaté entre ce taux de réussite «attendu» et le taux de réussite réellement observé en fin d’année. Les universités gratifiées d’une forte valeur ajoutée sont donc celles qui parviennent à faire réussir le plus grand nombre d’étudiants. Ce mode de calcul explique que la majorité des établissements les mieux classés soient des universités comptant moins de 1000 étudiants.

Le succès du CUFR Champollion s’explique en grande partie par sa proximité avec le territoire et sa taille humaine. Par son implantation locale et éclatée, « Champo » apporte un vrai service à la population en facilitant l’accès à l’enseignement supérieur à de jeunes Aveyronnais, Tarnais ou Lotois qui auraient rechigné à aller à Toulouse ou Montpellier. Plus de la moitié des étudiants inscrits à l’université Champollion, de même que dans les IUT de Rodez et Figeac, sont bénéficiaires de bourses. A cette utilité publique s’ajoute une stratégie pédagogique adaptée. « Nous avons mis en place un encadrement pédagogique renforcé », explique encore Hervé Pingaud, le directeur de Champollion, interrogé par Le Figaro Etudiant. Le CUFR a par ailleurs fait le choix de beaucoup travailler sur l’orientation des lycéens, en amont, afin de les diriger vers les formations les plus adaptées à leurs souhaits et capacités. La proximité de cette université avec le tissu économique local contribue également au succès de ses formations.

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