Le président du conseil régional de Midi-Pyrénées était récemment sur le territoire de l’Aubrac pour une journée de travail et d’information sur le l’avancée du parc naturel régional de l’Aubrac.
Il a présidé, dans la matinée, le bureau de l’Association d’émergence du Parc naturel régional (PNR) de l’Aubrac, et a réuni dans l’après-midi, les maires et conseillers municipaux concernés par le périmètre du projet de PNR afin de les tenir informés de l’état d’avancement de la création du Parc et du calendrier de cette démarche, en présence notamment de Jean-Claude Gayssot, ancien ministre et vice-président de la Région Languedoc-Roussillon, Sophie Pantel, vice-présidente de la Région Languedoc-Roussillon, Lionel Roucan, vice-président de la Région Auvergne, Jean-Claude Luche, président du Conseil général de l’Aveyron, Alain Astruc, vice-président du conseil général de la Lozère, Bernard Remise, représentant la communauté de communes de Chaudes-Aigues et André Valadier, président du Syndicat des communes de l’Aubrac aveyronnais.
« Nous sommes à un moment charnière du projet de création du PNR Aubrac, démarche amorcée il y a déjà sept années. Après avoir engagé un diagnostic territorial, auquel 729 acteurs locaux ont participé, et avoir défini un périmètre d’étude, l’avant-projet de Charte est désormais en cours d’écriture par l’Association d’émergence. C’est une étape importante pour le Parc », a indiqué Martin Malvy lors de cette rencontre.
Un point d’étape sur la procédure et la création du Syndicat mixte de préfiguration du Parc a également été présenté au cours du bureau et devant les maires.
« A ce jour, a précisé le président l’Association d’émergence, 67 communes – sur les 82 du périmètre défini – des 3 Régions, et 3 Départements concernés ont fait part de leur volonté de l’intégrer. L’arrêté préfectoral créant le Syndicat mixte doit intervenir en octobre, et son installation à l’automne. En décembre, les premiers projets émergeront. Le parc est un outil concret de développement en matière d’économie, d’agriculture, d’environnement, de tourisme, de culture et d’aménagement du territoire notamment, ici, sur un territoire d’exception.
« A terme, la labellisation du PNR devrait donc intervenir au premier semestre 2016, comme nous l’avions prévu », a poursuivi Martin Malvy, qui a annoncé « que le bureau de l’association de préfiguration, en cohérence avec le projet de Parc, a décidé dans la matinée de se porter candidat à la reconnaissance d’un programme LEADER, ce qui n’empêche évidemment pas d’autres territoires de proximité d’en faire autant ; l’objectif de la Région, qui homologuera les candidatures, étant la couverture la plus totale possible des territoires ruraux ».