Les agents généraux d’assurance se positionnent comme les interlocuteurs les plus naturels des chefs d’entreprises, en matière d’assurance en général et de couverture santé complémentaire en particulier.
Les agents généraux d’assurance, réunis sous la bannière de leur chambre professionnelle, l’AGEA, sont mobilisés pour répondre aux contraintes nouvelles qui vont bientôt être faites aux entreprises, dans le cadre de l’accord national interprofessionnel (ANI) sur la compétitivité et la sécurisation de l’emploi. A compter du 1er janvier 2016, toutes les entreprises qui emploient au moins un salarié seront dans l’obligation de proposer à leur personnel une assurance santé complémentaire collective. Cette couverture santé sera accessible à tous les employés de la société (cadres, non-cadres mais aussi dirigeants) et à leurs ayants droits. La souscription à la mutuelle sera obligatoirement financée à 50 % (au minimum) par l’entreprise, le reste étant à la charge du salarié. Le contrat souscrit devra garantir un niveau minimal de soins, mais le chef d’entreprise est libre de proposer un niveau de couverture plus élevé.
« L’assurance, c’est le métier que nous faisons depuis 300 ans, rappelle opportunément Jérôme Cros, le nouveau président départemental de l’AGEA. Quand je veux apprendre à nager, je vais voir un maître-nageur ; quand j’ai un problème de plomberie, j’appelle un plombier ; quand j’ai besoin d’une assurance, je vais chez un assureur. » En d’autres termes, Jérôme Cros et ses confrères estiment que les chefs d’entreprise devraient naturellement se tourner vers les agents d’assurance, avant de solliciter les courtiers, les banques et autres distributeurs. « Nous, nous vendons des produits que nous connaissons parfaitement bien, ajoute le président de l’AGEA. Nous sommes proches de nos clients, à l’écoute de leurs besoins et notre métier est de les conseiller au mieux de leurs intérêts. De plus, en tant qu’agents d’assurance, nous sommes aussi des chefs d’entreprise comme les autres, nous sommes soumis aux mêmes contraintes, nous devons aussi mettre en œuvre l’ANI dans nos agences et nous parlons forcément le même langage. »
Les mots clés répétés par l’AGEA sont : assurer, sécuriser, soutenir, assister, conseiller, aider, accompagner, préparer. « Et j’ajouterais : mettre l’humain avant tout », glisse Jérôme Cros.
La chambre professionnelle compte en Aveyron 66 agents généraux d’assurance, toutes compagnies confondues. Les agents représentent le premier mode de distribution en assurance de biens et responsabilités, avec 34% de parts de marché. « Compte tenu de la concurrence toujours croissante d’autres types de distributeurs, c’est un excellent score qui démontre notre efficacité », conclut Jérôme Cros.