La deuxième édition du concours de cuisine réservé aux apprentis du Campus des Métiers aura lieu le 13 octobre, sous le regard de trois chefs étoilés, qui attendent d’aussi bons résultats qu’en 2013.
Inspirées par le succès phénoménal des concours gastronomiques mis en scène par la télévision, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aveyron et l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) ont créé en 2013 le concours Les Toques de l’Aveyron. Cette compétition est réservée aux élèves de CAP et de Brevet Professionnel en apprentissage au Campus des Métiers de Rodez. Les douze candidats présélectionnés disposent de trois heures pour préparer un menu à base d’ingrédients imposés, issus de productions locales. Pour cette deuxième édition, les concurrents devront travailler deux ingrédients principaux : le porc d’Aveyron et la pomme. En trois heures de temps, les élèves de BP doivent préparer un premier plat à base d’œuf, un second plat à base de filet mignon et un dessert à base de pommes. Les CAP ont pour consigne de préparer un plat à base de carré de porc et un dessert à base de pommes.
Comme à la télé, les apprentis sont jugés sur leur technique et le goût de leurs recettes par un jury de professionnels, dans lequel siègent leurs professeurs du Campus des Métiers, mais aussi et surtout trois chefs aveyronnais étoilés : Hervé Busset, du Moulin de Cambelong à Conques, Michel Truchon, du Sénéchal à Sauveterre-de-Rouergue, et Jean-Luc Fau, de Goûts et Couleurs à Rodez. « Nous avons la chance de compter six restaurants étoilés au Michelin dans le département, explique Christine Sahuet, la présidente de la Chambre de Métiers. Ces chefs ont la gentillesse de venir régulièrement à la rencontre de nos apprentis, qui trouvent là une grande motivation à apprendre leur futur métier et touchent du doigt ce que représente l’excellence en cuisine. » A en croire les enseignants du Campus des Métiers, la méthode est efficace. « Dès le premier concours, en 2013, nous avons été bluffés par la qualité des menus présentés ; c’était vraiment d’un très haut niveau », assurent-ils, unanimes.
Les professionnels, eux aussi, applaudissent l’initiative des deux mains. « Nous accueillons ces apprentis dans nos établissements et il est essentiel pour nous de pouvoir compter sur eux, explique Philippe Panis, président de l’UMIH en Aveyron. Mais au-delà de ça, il faut bien imaginer que ce sont ces apprentis d’aujourd’hui qui reprendront demain la tête de nos restaurants. Il est très important d’être rassurés, dès aujourd’hui, sur leur talent et leurs capacités à assurer la pérennité de nos entreprises. »
