Le club, qui réunit des dirigeants d’entreprise soucieux de progresser dans la vision de leur fonction et d’enrichir leur réflexion à la fois professionnelle et personnelle, compte une nouvelle représentation en Aveyron, créée en avril dernier.
Tableau de bord, bilan, productivité, objectifs… L’horizon du chef d’entreprise est bien souvent encombré d’une multitude d’outils de gestion ou de stratégie qui peuvent obstruer son champ de vision du monde. Et le chef d’entreprise, claquemuré dans son bureau directorial, se trouve parfois bien isolé. L’Association Progrès du Management (APM) se propose de lui ouvrir l’horizon sur d’autres pratiques managériales, sur le progrès et sur la connaissance globale du monde. En se perfectionnant, le dirigeant fait progresser durablement son entreprise. « L’APM s’intéresse plus à l’homme qu’à son entreprise, résume Marie Vilain, animatrice du club aveyronnais. Les membres sont des hommes et des femmes qui sont à la fois ambitieux pour leur entreprise et humbles dans leur attitude. Leur présence relève à la fois d’un esprit collectif et d’une recherche personnelle. »
L’Association Progrès du Management, créée voilà près de 30 ans par Pierre Bellon, président et fondateur de Sodexo, regroupe 6 500 dirigeants francophones, répartis en un peu moins de 350 clubs. Ce réseau est indépendant, apolitique et n’est pas un réseau d’affaires. Une fois par mois, le dirigeant rejoint son Club APM pour une journée de formation où il améliore ses compétences managériales tout en cultivant une réflexion d’ensemble partagée et vivante. On y entre sur cooptation.
Le club APM de l’Aveyron compte aujourd’hui vingt-trois adhérents, chefs d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activités. On y croise pêle-mêle des industriels, un libraire, des experts-comptables, un restaurateur, un directeur de coopérative, un professionnel du tourisme, des commerçants… A l’occasion de leur quatrième rencontre mensuelle, ils avaient invité l’expert en géopolitique Alain Simon, qui est venu leur parler avec brio des grands mouvements géopolitiques qui agitent le monde depuis ces dernières années. Ce faisant, analysant l’actualité à la lumière de l’histoire, le conférencier s’est appliqué à démontrer que la nouveauté n’est pas toujours là où l’on croit la voir, qu’une carte ne fait pas un territoire, de la même manière qu’un organigramme ne fait pas une organisation. Autant de réflexions susceptibles de nourrir la capacité du dirigeant à prendre la bonne décision au bon moment.
