D’après les observations et enquêtes de l’Agence Départementale d’Attractivité et du Tourisme, le mois de septembre prend une place de plus en plus importante en matière de volume de fréquentation touristique annuelle en Aveyron.

woman tourist in medieval french village- Najac

Pour cette année 2023, le mois de septembre se positionne devant le mois de juin, avec un volume total de 958 549 nuitées et se hisse à la 4e place des mois les plus fréquentés derrière les mois d’août, de juillet et de mai. On observe une hausse de la fréquentation de 7,2 % entre septembre 2022 et 2023. Les week-ends ont été particulièrement bien fréquentés grâce à une météo clémente.

Pour les clientèles françaises, on note la présence accrue de la clientèle de proximité (à moins de 3h de route) en ce mois de septembre. Du côté des étrangers, l’Allemagne se hisse à la première place du classement juste devant les Pays-Bas et le Royaume-Uni.

Un mois de septembre important

Suite à l’interrogation menée fin septembre, près de 7 professionnels sur 10 jugent le niveau d’activité satisfaisant et même supérieur à l’activité de 2022. Il faut dire que ce mois de septembre a pu bénéficier d’une météo estivale. C’est une période de l’année qui prend de l’importance dans la fréquentation annuelle touristique de l’Aveyron. Le volume de fréquentation en nuitées touristiques du mois de septembre vient dépasser celui du mois de juin.

Du côté des clientèles, on observe une bonne présence des groupes mais aussi de la clientèle étrangère, encore présente en nombre dans le département. On notera que ce sont les campings et les hébergements collectifs qui affichent les meilleurs niveaux de satisfaction au cours de ce mois de septembre.

Malgré un mois de juin impacté par une mauvaise météo et un mois de juillet au ralenti, la saison estivale a pu compter sur un bon mois d’août redonnant des couleurs au tourisme aveyronnais, suivi par un mois de septembre satisfaisant. Les professionnels estiment à 58 % que la saison s’est déroulée comme prévu par rapport à leurs attentes de départ.

En revanche, ils sont nombreux à faire part des difficultés de recrutement, de l’augmentation des coûts liés à l’inflation ainsi que les impacts des différents évènements climatiques (sécheresse, canicule).