Les intervenants des treizièmes rencontres de la dynamique économique organisées par l’agence PAC communication ont tous fait le même constat : les technologies numériques qui ont déjà commencé à bouleverser nos vies vont aussi changer la donne économique. De nouvelles entreprises vont naître, d’autres vont disparaître.
Vincent Benoît, le jeune et bouillant patron de la Scop Laëtis, a été particulièrement clair sur le sujet : le numérique va tuer de nombreuses activités qui n’auront plus lieu d’exister. Mais, dans le même temps, il va en faire éclore de nouvelles en grand nombre. Le commerce par internet en est l’exemple le plus évident. Des intermédiaires et des points de vente disparaissent, mais dans le même temps, de nouveaux besoins de logistique se font jour. Et ce n’est qu’un début, si l’on en croit Vincent Benoît. Établissant un parallèle avec la fourmilière, dont la formidable efficacité repose sur un système de communication extrêmement pertinent entre individus, il prophétise que le numérique est bel et bien une révolution à la fois pour l’humanité et pour les territoires. Les technologies rassemblées dans un simple smartphone, augmentent les possibilités, pour chaque individu, d’émettre un message pertinent, pour chaque individu, d’interpréter et de sélectionner les messages pertinents de tout autre individu, favorise les comportements de communication volontaires et adéquats, favorise l’effet de masse. « Le numérique fait exploser la quantité et la qualité des interactions entre individus, qui deviennent ainsi plus efficaces », dit-il. Ce qui le conduit à annoncer l’avènement d’une nouvelle arithmétique issue de cette révolution numérique : désormais, 1+1=3.
Les intervenants de la soirée, qu’ils soient promoteurs d’infrastructures (Conseil général, Macéo, Atrium Data, Altitude Infrastructures, WiBox…) ou prescripteurs d’usages (tels le projet de centre de télétravail Carlatel porté par Alain Cézac au château de Taussac, près de Mur-de-Barrez, ou l’association des locavores Loco Motivés présidée par Vincent Benoît sur le Lévezou), ont tous fait à peu près le même constat : à terme, personne ne pourra se tenir à l’écart de la révolution numérique.
Les 300 invités de la soirée (chefs d’entreprises, élus, acteurs économiques, décideurs…), organisée pour la première fois à la salle de la Baleine à Onet, savent désormais à quoi s’en tenir.